Adhérer au CFE-CGC
Inscrivez-vous pour recevoir nos communications

jeudi, septembre 14, 2006

La CFE-CGC : la voix des classes moyennes



Tous ceux qui, dans l’entreprise, gèrent, créent, innovent, managent, coordonnent...Tous ceux qui, dans la fonction publique, ont des responsabilités...
Il est temps d’agir sur les contraintes qui pèsent sur les catégories intermédiaires. La CFE-CGC propose :
1) Pour l’emploi
Elle préconise une exonération au moins partielle des charges pour les salaires intermédiaires. Aider les bas salaires est juste et nécessaire, mais il ne faut pas pour autant que la classe moyenne soit laissée pour compte, voire traitée en «vache à lait» des politiques de relance. Cette exonération est non seulement un acte de justice sociale mais aussi une mesure concrète de relance de l’emploi.
2) Pour le pouvoir d’achat de l’encadrement
Depuis 2002, grâce à ses enquêtes salaires (ESOPE), la CFE-CGC observe les variations du revenu du personnel d’encadrement. Elle demande l’instauration d’un Salaire minimum interprofessionnel plancher cadre (SMIP) au moins égal au plafond de la Sécurité sociale.
3) Pour de meilleures conditions de travail
Non seulement les classes moyennes subissent de plein fouet une perte de pouvoir d’achat mais la pression qui pèse sur elles est de plus en plus forte dans les entreprises : absence de reconnaissance, charges et rythmes de travail accrus pour l’encadrement, harcèlement érigé en mode de management... Ce stress, nous l’avons mesuré, quantifié et nous le voyons évoluer (Observatoire CFE-CGC du stress ; Baromètre stress, travaux du docteur Salengro...). La CFE-CGC ne cesse de rappeler ces conditions de travail au quotidien.
4) Pour la rénovation du dialogue social
Cette urgence à défendre les conditions de travail des classes moyennes, nécessite un nouvel espace de dialogue social, un véritable contre-pouvoir.
La CFE-CGC milite pour la concertation préalable entre le gouvernement et les partenaires sociaux avant toute réforme. Elle demande une définition claire de ce qui relève de l’autorité du gouvernement et de ce qui relève des partenaires sociaux.
Une action syndicale légitime et un dialogue social efficace ne peuvent exister que si les partenaires sociaux s’appuient sur des syndicats forts, basés sur une adhésion responsable. La CFE-CGC demande l’instauration du contrat d’engagement social pour faire entendre la voix des classes moyennes, tant du secteur privé que public.
septembre 2006