Adhérer au CFE-CGC
Inscrivez-vous pour recevoir nos communications

samedi, décembre 16, 2006

110000 MENAGES SUPPLEMENTAIRES VONT BENEFICIER DE L'APL

La Caisse nationale des allocations familiales avait jugé "largement insuffisante" la proposition initiale du gouvernement d'augmenter de 1,8 % les aides au logement à partir de l'an prochain. L'abaissement du seuil à partir duquel l'APL n'est pas versée va profiter à quelque 110.000 ménages supplémentaires.

Le Premier ministre a annoncé jeudi soir sur TF 1 une revalorisation de 2,8 % de l'aide personnalisée au logement (APL) dès le 1er janvier. Cette revalorisation concernera aussi bien l'APL que les deux allocations logement (AL), l'une étant à caractère social et l'autre à caractère familial. Il y avait au 31 décembre 2005 près de 6 millions de bénénéficiaires d'une aide au logement en France.

A l'issue de la conférence triparite sur l'emploi et les revenus, qui s'était tenue ce jeudi et a laissé les syndicats sur leur faim, Dominique de Villepin avait déjà promis l'abaissement du seuil à partir duquel l'APL - qui concerne le logement social - n'est pas versée, à 15 euros par mois contre 24 euros actuellement. En fait, l'abaissement de ce seuil, qui le rétablit à son niveau de 2003, était déjà prévu par le gouvernement. Cette mesure, qui va permettre à quelque 110.000 ménages supplémentaires de bénéficier de l'APL, ne satisfait que partiellemenest les administrateurs de la Caisse nationale d'assurances familiales (Cnaf). Ceux-ci réclament en effet la suppression de ce seuil, qui empêche les bénéficiaires d'une APL d'un montant inférieur de la percevoir.

Le conseil d'administration de la Cnaf avait par ailleurs voté mardi contre la proposition initiale du gouvernement d'augmenter de 1,8 % les aides au logement (APL et allocation logement) à partir du 1er janvier, la jugeant "largement insuffisante". En particulier, une telle revalorisation n'aurait pas compensé la hausse de l'indice de référence des loyers, égale à 2,3 % entre fin 2004 et fin 2005, selon les administrateurs.

Dominique de Villepin a également annoncé la mise en place d'une "garantie des risques locatifs" pour tous, qui assurera pendant deux ans le paiement des loyers aux propriétaires. Le Premier ministre a indiqué que le gouvernement entendait "avancer vers" un moratoire des loyers, sans plus de précision.
Catherine Delgado pour la TRIBUNE

ENFIN !






La détermination de l'INTERSYNDICALE CFDT, SNECA CFE-CGC, CGT, FO, SNIACAM et SUD a enfin permis l'ouverture de négociations.

Lors dela séance du 6 décembre 2006, la Direction a présenté ses propositions dans le cadre de la demande de l'Intersyndicale, 30 points non absorbables pour tous ou son équivalent.

Nous demandons à la DRH des éléments complémentaires qui nous permettrons d'analyser au mieux les propositions et éclairer les négociations.

Concernant la mesure du salaire minimum garanti de 21500 € brut pour les jeunes titulaires après 1 an de présence dans CAP, l'intersyndicale est favorable à son application immédiate.

L'intersyndicale réaffirme sa volonté d'aboutir sur des mesures touchant l'ensemble des salariés, tant sur les rémunérations que sur les conditions de travail.

Aix le 6 décembre 2006

TRACT DU SNECA CFE-CGC LE 13 NOVEMBRE 2006

Messieurs les Dirigeants, si vous voulez être crédibles, tenez vos promesses !

Le 28 juillet 2005, le Représentant syndical du SNECA-CGC interpellait au Comité d’Entreprise la Direction de CAP sur les mauvais résultats commerciaux et la récurrence de cette situation pour la troisième année consécutive, malgré des résultats financiers exceptionnels (cf : déclaration PV du CE et tract).

A cette situation, ce sont ajoutés des problèmes spécifiques de sécurité, de violences et de départs d’agents pour raisons médicales ou pour cause de démission, dans des agences dites « difficiles » sur Marseille.

De plus, sur ces mêmes agences, des actions lourdes et délicates de « nettoyage » par clôtures de comptes ont été menées en collaboration avec l’Audit. Ces actions nécessaires à l’apurement de situations particulièrement difficiles viennent pénaliser directement les agences concernées au titre de la RU 2006.

Face à cette situation, le sous directeur en charge du réseau avait validé le principe d’une prime spécifique et exceptionnelle pour les salariés des agences dites « difficiles ».
Constat :
à ce jour, ni les modalités d’application, ni les montants, ni les dates de versement n’ont été précisés aux éventuels bénéficiaires.

Les Délégués Syndicaux du SNECA CFE-CGC demandent à la Direction Générale :

- de faire respecter les engagements pris par un de ses sous-directeurs,
- de le faire dans la plus grande transparence (salariés concernés, modalités d’application, montants et dates de versement),
- d’assortir cette prime d’un courrier nominatif valorisant cette « reconnaissance » du travail effectué dans un contexte difficile.


Il en va de la crédibilité du management de l’entreprise CAP.

DECLARATION SNECA CFE-CGC AU COMITE D'ENTREPRISE D'OCTOBRE 2006

Depuis hier, 25/10/06 c’est ouvert le Congrès de la Fédération Nationale du Crédit Agricole à Dijon. Ce congrès est placé sous le signe des hommes et des femmes.
Nous nous réjouissons que le capital humain soit une forte préoccupation des dirigeants de nos Caisses Régionales au point d’en faire le sujet principal d’un Congrès de la Fédération. Il est vrai que pour que le slogan de la « relation durable » soit sincère, il est nécessaire que les femmes et les hommes de cette entreprise puissent s’identifier à l’image du Crédit Agricole, se sentent reconnus et adhèrent aux valeurs mutualistes que le groupe souhaite continuer à véhiculer au-delà de son accession aux marchés financiers.
Tout cela passe par exemple par la formation professionnelle, je profite de cette occasion pour vous rappeler que l’accord sur la formation professionnelle dans CAP qui devait d’après l’accord national, être clôturé dans les Caisses Régionales en octobre 2005 et que nous avons terminé de négocier en mars 2006 n’est toujours pas disponible à la signature des organisations syndicales qui souhaitent le signer. Pour mémoire en juillet dernier nos Délégués du Personnel interrogeaient la direction sur ce sujet et vous leur aviez répondu que vous vous étonniez qu’aucune organisation syndicale ne soit venue parapher ce texte. Suite à votre réponse, nous avons effectué deux passages à la DRH pour signer le dit accord qui … était introuvable.
Nous vous demandons solennellement d’aller chercher ce document afin que les organisations syndicales ici présentes qui souhaiteraient le signer puisse le faire à l’issue du Comité d’Entreprise.

Au-delà de cet aparté, nous avons lu que le Crédit Agricole souhaitait « faciliter la mobilité transversale au sein du groupe, améliorer et accélérer le processus d’émergence des cadres à fort potentiel ». Nous sommes réjouissons de constater que cette « vieille revendication » nationale du SNECA CFE-CGC qui date de 1998 en Comité de Groupe, finit enfin par être entendu. Comme on dit, il vaut mieux tard que jamais !
Cela devrait permettre aux jeunes que nous recrutons avec force diplôme (notamment dans CAP) de trouver dans le groupe des métiers à la mesure de leurs compétences et ambitions sans être obligé de quitter notre entreprise, ce qui devient d’ailleurs de plus en plus fréquent puisque nous comptons encore 4 démissions en septembre dont 2 RM, 1 TAU et 1AA.

D’autres thématiques de ce congrès nous apparaissent particulièrement intéressantes et méritent que nous les soulignions afin que vous nous apportiez quelques explications :
Le Crédit Agricole s’intéresse aux questions des minorités et semble réfléchir à l’adoption d’une charte de la diversité en affichant une volonté de mener un effort en faveur de l’embauche de personnes handicapés avec un objectif de 3500 personnes handicapées en CDI ou en formation en alternance d’ici 2010 (ce qui n’est pas nouveau puisque le dispositif HANDICAP est largement affiché sur le site du Crédit Agricole et depuis déjà assez longtemps.)
Nos questions sur ce sujet sont simples :
- Pouvez vous nous rappeler combien y-a-t-il de personnes handicapées travaillant actuellement dans CAP ?
- Combien comptez-vous en recruter d’ici 2010 ?
- Quels dispositifs comptez vous mettre en place pour les accueillir, les intégrer et faciliter leurs conditions de travail ?
En effet, au dire du Président Jean Marie SANDER , « les sites de formation par apprentissage sont mobilisés sur cet objectif ».

Autre sujet mit en exergue lors du Congrès fédéral, la généralisation des « POINTS PASSERELLE » dans l’ensemble des Caisses Régionales, je cite Yves COUTURIER, Secrétaire Général de la FNCA sur ce thème, qui annonçait hier dans les échos « Il ne suffit pas de professer nos valeurs. Il faut aussi apporter des preuves tangibles de notre engagement dans la durée auprès des clients en difficultés ».
- Pouvez vous nous expliquer en quoi consistent les « points passerelle » et quels sont les objectifs et moyens que vous souhaitez consacrer ainsi que le calendrier prévisionnel de mise en place dans CAP ?

Enfin, il est rappelé par nos dirigeants nationaux que le creuset de la culture du Crédit Agricole, ce sont les Caisses Régionales. Au SNECA CFE-CGC, nous partageons cette vision de l’entreprise CAP et du groupe dont elle fait partie et nous apprécierions que vous nous apportiez des réponses claires à ces sujets.

DECLARATION DU SNECA CFE-CGC AU COMITE D'ENTREPRISE DE NOVEMBRE

Les représentants syndicaux CFE-CGC sont très attachés à la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle et à ce titre dès le printemps 2005, lors des premières négociations sur la mise en place d’un site unique, ils ont réclamé la création d’une crèche sur site pour les enfants des salariés de CAP habitant ou travaillant dans ce secteur (cf : tract du 5/6/05).
Depuis le 1er Janvier 2004 et suite à la conférence de la famille d’Avril 2003, l’état Français a mis en place deux mesures essentielles pour permettre aux entrepreneurs de financer l’hébergement des enfants des salariés.
Le crédit impôt famille ART 98 de la loi de finance 2004 qui permet :
L’imputation des charges au niveau du compte d’exploitation,
La restitution sous la forme d’un crédit d’impôt de 25% des charges engagées
? Soit une défiscalisation de 60% des dépenses engagées
Le co-financement par la CAF de « crèche entreprise » permet :
La prise en charge par la Prestation de Service des coûts de fonctionnement de la structure d’accueil par la CAF et Les Familles.
La possibilité d’adhérer à un contrat enfance entreprise avec une prise en charge par la CAF d’une partie des coûts résiduels du fonctionnement.
Ces mesures vont être renforcées par le Plan Petite Enfance présenté à la presse par Philippe BAS, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille, le 7 novembre dernier.

Les collectivités territoriales soutiennent les projets de « crèches entreprises » et participent pour ce qui est des subventions à l’investissement (financement possible à hauteur de 80%). Elles sont pour la plupart timides pour une intervention sur le fonctionnement, sauf déficit important de places en crèches (situation à vérifier auprès de la Communauté urbaine du Pays d’Aix).

Sachant, que les dernières prévisions d’achèvement des travaux du nouveau site sur Aix sont prévues pour 2009. En tant que représentants syndicaux SNECA CFE-CGC nous demandons à la direction de confirmer devant le Comité d’Entreprise qu’elle prend bien l’engagement de créer sur site des structures d’accueil (crèche et halte garderie) pour les enfants des salariés ?
Dans cette hypothèse, nous demandons qu’une information régulière soit faite au CE sur l’avancement de ce dossier, par exemple une fois par trimestre, sachant qu’il faut environ 3 ans pour obtenir les financements publics et les agréments des organismes de tutelle.

LE CREDIT AGRICOLE, PREMIER RECRUTEUR DU SECTEUR BANCAIRE EN 2006

Credit Agricole : nouvelle campagne de communication de recrutement
Le Credit agricole lance une nouvelle campagne de communication de recrutement à partir du 13 novembre 2006. La banque verte qui revendique le titre de premier recruteur du secteur bancaire en France avec 6.000 recrutements prévus pour l'année 2006, espère embaucher 35.000 collaborateurs d'ici 2013 dans l'hexagone. Le slogan de sa campagne sera "on va plus loin avec le numéro 1".
Source voilà.fr

SALAIRE DES CADRES

Plus de 6 cadres sur 10 ont perdu du pouvoir d’achat et 1 cadre sur 2 n’est pas satisfait de sa rémunération.

Cette enquête salaire CFE-CGC porte sur l’année 2005. Elle a été lancée en juillet 2006, et les résultats traités en septembre 2006. Les réponses proviennent d’un échantillon de 1 118 salariés : ingénieurs, cadres, techniciens, agents de maîtrise… qui représentent l’ensemble des secteurs d’activité sur le territoire national.

Caractéristiques de l’échantillon
La population concernée compte 18 % de femmes et 82 % d’hommes, en majorité d’un niveau de formation supérieure. Elle est composée principalement d’ingénieurs et de cadres (73 %) et de techniciens et agents de maîtrise (12 %).
• 74 % des hommes sont des ingénieurs, cadres et 13 % sont des techniciens agents de maîtrise. Les femmes cadres sont un peu moins nombreuses : 65 % et plus présentes que les hommes dans les catégories employé : 8 % (contre 1 % d’hommes) et dans la catégorie assimilé
cadre : 9 % (contre 4 % d’hommes).
• 90 % de l’échantillon travaille dans le secteur privé et 92 % bénéficie d’un contrat à durée indéterminée.
• 65 % de la population ayant répondu travaille dans une entreprise de plus de 500 salariés.
• Dans 43 % des cas, les cadres représentent de 0 à 19 % des effectifs de l’entreprise et dans 33 % des cas de 20 à 39 % des effectifs.

Évolution des rémunérations
• 13 % de la population gagne moins de 30 K€ bruts et 45 % de la population gagne entre 30 K€ et 50 K€ par an.
• On enregistre une amélioration du niveau des salaires perçus essentiellement dans le haut de la pyramide salariale : 25 % des cadres touchent plusde 60 K€ en 2005 contre 18 % en 2004 .


Du côté des diminutions :
• 43 % du personnel d’encadrement ont vu leur rémunération brute annuelle stagner ou baisser: 32 % ont vu leur rémunération stagner (contre 37 % en 2004), et 11 % d’entre eux ont enregistré une baisse de leur rémunération (contre 15 % en 2004).
• Les diminutions de rémunération ont touché moins de salariés en 2005 et ont été un
peu moins fortes qu’en 2004 :
23 % des salariés ayant vu leur rémunération baisser en 2005 ont perdu plus de 5 %
de leurs gains contre 25 % en 2004.
• On constate, en 2005, la poursuite des baisses des rémunérations individuelles : 46 % des salariés ayant vu leur salaire diminuer ont subi une réduction de la partie variable de leur rémunération.


Du côté des augmentations :
• 57 % des personnes ayant répondu (contre 48 % en 2004, 50% en 2003) ont vu leur rémunération brute annuelle augmenter en 2005. C’est peu et c’est pourtant le meilleur niveau
atteint depuis 2003 !
Parmi ces 57% de salariés augmentés :
- 39 % ont reçu une augmentation inférieure à 2 % (soit 22,23 % de notre population).
Ces personnes ont donc perdu du pouvoir d’achat puisqu’une telle augmentation est inférieure
à l’infl ation (+2 %) en 2005 !
- 47 % ont vu leur rémunération croître de 2 à 5 %.


Plus de 6 cadres sur 10 ont dans les faits perdu du pouvoir d’achat en 2005 :
• Au total ce sont bien 65,23 % des salariés de l’encadrement qui ont perdu du pouvoir d’achat
en 2005 (43 % pour qui la rémunération a baissé ou stagné ainsi que les 22,23 % de personnes
augmentées mais à un niveau inférieur ou égal à l’infl ation).
• 2005, confi rme le recul des augmentations individuelles amorcé en 2004 et le poids plus
important des augmentations collectives seules ou des augmentations mixtes. Ainsi 36 % des salariés augmentés l’ont été individuellement (contre 40 % en 2004 et 55 % en 2003). Cette évolution se fait au profi t des rémunérations mixtes qui représentent 31% des augmentations (+3 points par rapport à 2004,). 2005 enregistre une certaine stabilité de la hausse des rémunérations collectives : 33 % (contre 32% en 2004).
• Enfi n, comme l’an dernier, 10 % des salariés seulement ont bénéfi cié d’une promotion mais dans 77 % des cas (+5 points par rapport à 2004) elle n’a pas été synonyme d’augmentation salariale.

2005 enfonce le clou : salaire et mérite ne vont défi nitivement plus de paire


La rémunération variable
Les entreprises maintiennent le cap en ce qui concerne la fl exibilité de leur politique de rémunération.
Plus de 6 cadres sur 10 (62 %, contre 68 % en 2004) ont perçu au moins un élément variable
(hors participation et intéressement) dans leur rémunération en 2005 !
Le poids de la part variable dans la rémunération reste stable. Pour 28 % des salariés elle représente entre 5 et 10% de la rémunération (+2 points par rapport à 2004) et pour 24 % des salariés elle représente entre 10 et 20 % de la rémunération (soit -2 points par rapport à 2004).
Nature des éléments variables La prime constitue l’élément variable le plus souvent
attribué puisque 77 % des salariés en ont reçu une en 2005. Seul 1 % du personnel d’encadrement a perçu des stock-options en 2005, un sacré coup porté aux idées reçues sur « les privilèges » des cadres !

Bilan :
La situation est certes moins noire qu’en 2004, mais on espérait mieux à la vue des résultats
macroéconomiques du pays et des entreprises du CAC 40 ! Les patrons français des dîtes entreprises ont touché un salaire moyen (hors stock-options donc) de 2,3 millions d’euros en 2005 ! Pour le personnel d’encadrement, il y a de quoi avoir un profond sentiment de malaise… Aujourd’hui près d’un cadre interrogé sur deux (49 %) se déclare mécontent de sa rémunération.


Sondage : ESOPE 2006 pour la CFE-CGC