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samedi, janvier 20, 2007

CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE

Négociations nationales : les déclarations et attentes du SNECA
Positionnements hiérarchiques :
« Nous avons rappelé notre attachement au maintien des écarts hiérarchiques actuels entre les différentes positions de qualifications. La nouvelle rédaction remise le 19 décembre répond en partie à notre demande, mais pas encore sur tous les niveaux : les niveaux 6 / 8 / 10 / 12 sont toujours en retrait par rapport à la situation actuelle
- Nous demandons que ce point soit réétudié (en prenant toujours comme position de base le niveau de qualification 3, qui doit être celui des métiers bancaires) »
« La comparaison entre la grille actuelle de rémunération des PQE transformés en €uros, et la nouvelle grille de rémunération fait apparaître des pourcentages d’évolutions très différents (de 1,59 à 13,10 %)
- Nous considérons cette grille comme étant l’un des éléments essentiel dans les enjeux de cette négociation, nous demandons que vous réajustiez les écarts entre les différents niveaux, afin qu’ils soient plus homogènes entre eux, et que les deltas d’évolution entre la grille de la CCN actuelle et la nouvelle grille soit au minimum de 5 % »

Classifications métiers :
« L’actuelle convention collective permettait trop d’interprétations par les C.R. pour les classifications de postes, il est indispensable que les descriptions de la nouvelle convention collective permettent :
* une classification des différents métiers sans interprétations possibles
* une description des activités qui soit facilement compréhensible par tous et qui ne puisse être interprétable
Il est en effet de l’intérêt de tous que cette nouvelle convention collective soit facilement lisible : DRH / salariés / organisations syndicales.
Nous tenons à informer l’ensemble des négociateurs, avoir adressé à la FNCA le 4 janvier dernier une note technique détaillée indiquant notre position sur les différents articles figurant sur la rédaction remise en séance technique du 19 décembre dernier, notre objectif principal étant de bien clarifier les différents sujets.
- Nous demandons qu’une nouvelle rédaction soit réalisée tenant compte au moins d’une partie de nos demandes
- Nous demandons que l’article traitant de la commission paritaire étende ses prérogatives à l’analyse des pesées de qualifications des nouveaux emplois créés, et ne se limite pas à traiter les seuls cas de désaccords entre les DRH et les O.S.
- Nous demandons d’autre part que les critères d’identification des positions de classification d’un emploi ne soient pas systématiquement cumulatifs (sinon il y a toujours incompréhension et risque d’interprétations par les C.R. comme c’est le cas aujourd’hui).
Vous proposez que l’indemnité de remplacement attribuée à un salarié assurant un intérim d’un salarié absent ne s’applique que pour les salariés de la classe III
- Nous demandons que l’indemnité de remplacement s’applique dès le niveau F (TAU animateurs) pour les remplacements temporaires de techniciens ayant notamment une activité d’animation fonctionnelle des équipes.

Plusieurs niveaux de classification pour un même métier :
Nous avions déclaré lors de précédentes séances de négociations que ce point était extrêmement positif pour nous, Nous avons fait les demandes suivantes en séance du 9 janvier :
- Nous demandons que le lien entre l’emploi et son premier niveau de positionnement hiérarchique soit clairement exprimé dans la rédaction de la nouvelle convention collective.
- Nous demandons d’autre part qu’il soit expressément spécifié que les critères définissant les quatre niveaux de reconnaissances d’expertise pour un même métier ne soient pas systématiquement cumulatifs, sinon personne ne pourra en bénéficier
- Nous avons enfin une remarque essentielle à formuler sur l’une des mentions et qui risquerait d’anéantir tout le bien fondé des 4 niveaux de qualification, si vous maintenez la mention « une contribution supplémentaire régulière à la performance de l’équipe est reconnue », il est clair que les D.R.H. se réfugieront systématiquement vers ce point pour justifier leur refus de faire progresser un salarié en niveau de qualification, ce n’était même pas une exigence du 3ème niveau de PQE actuel. Par contre nous comprenons parfaitement que vous souhaitiez que la reconnaissance des expertises supplémentaires soit bien faite au service de la performance, mais vous le dites déjà dans les éléments de pré-requis « la contribution à l’efficacité collective … est reconnue ». Nous demandons que cette mention ne soit présente qu’au 4ème niveau, sinon ce serait vraiment faire prendre le risque d’une non mise en place des 4 niveaux de qualification.
- Nous demandons enfin qu’au moment de la translation, les salariés aujourd’hui reconnus à un certain niveau de compétence et d’expertise supérieur au niveau requis (par des PQI, par le 3ème niveau de PQE), soient positionnés aux niveaux supérieurs, ce serait un signe fort pour faire vivre dès le départ les concepts de la nouvelle convention collective (4 niveaux pour un même métier).

Mobilités fonctionnelles :
- Nous demandons que la rédaction des articles 11 / 1 p. 2 et III 2 D p. 57 précise clairement que toute mobilité fonctionnelle, effectuée dans le cadre d’un projet professionnel, ou consécutives à une demande de l’employeur, entraîne systématiquement une évolution de la rémunération annuelle brute, y compris dans les cas de mobilités fonctionnelles sur des positions de qualifications équivalentes, avec les minimums prévus à l’occasion des promotions. Ceci afin d’encourager les mobilités fonctionnelles, ces dernières nécessitent en effet des efforts importants de la part des salariés : formation / nouvelles activités / remise en cause des savoirs faire …etc…

Mobilités inter Caisses Régionales ou inter entreprises (CCN identique) :
Nous avions déclaré le 29 novembre : «l’une des raisons majeures que vous avez avancée pour la révision de la convention collective, c’est de tout faire pour conserver les salariés dans le groupe CA, compte tenu des forts mouvements de personnels qui vont avoir lieu dans les prochaines années. Le contexte social fait que nos conjoints exerçant une activité professionnelle sont amenés à devoir être mobiles. Le Crédit Agricole est très organisé sur ce sujet au niveau des cadres de direction, mais pas au niveau des autres salariés. Le SNECA demande que la FNCA mette tout en œuvre, dans la CCN ou sous d’autre forme, pour faciliter ces mobilités à tous les niveaux hiérarchiques »

Augmentations individuelles :
Nous vous avions demandé d’une part que la part de rémunération de la reconnaissance individuelle soit accrue, compte tenu des gains que vous dites vouloir réaliser sur les augmentations générales, et que d’autre part cette enveloppe soit exclusivement dédiée aux évolutions de compétences individuelles et aux reconnaissances d’expertise (positions de qualification personnelles), c'est-à-dire réservée comme aujourd’hui aux seules attributions issues des entretiens d’appréciations.
* Vous avez répondu partiellement à ce point d’une part en remontant à 1,2 % « le taux minima de l’enveloppe annuelle consacrée à la reconnaissance des compétences et expertises », d’autre part en introduisant « des garanties moyennes minimales sur une période de quatre années »
* Vous nous avez également répondu positivement le 29 novembre en excluant les accroissements de rémunérations liés aux promotions issues des changements de métiers (mobilités fonctionnelles). Par contre votre rédaction du 19 décembre ne nous parait pas suffisamment explicite, et ne doit pas laisser la place à des interprétations de la part de certaines C.R.
- Nous proposons la rédaction suivante : « le montant de l’enveloppe annuelle exclusivement réservée à la reconnaissance des compétences (ex P.Q.I.) et aux expertises individuelles reconnues dans un même métier (les nouveaux 4 niveaux de position de qualification, remplaçant le concept du 3ème niveau de PQE) ne pourra être inférieure à X %… »
* Enfin sur le chapitre traitant de la négociation de l’accord de branche, la rédaction actuelle n’est pas suffisamment engageante, or il s’agit d’un point majeur dans ces négociations annuelles.
- nous demandons que la rédaction de cet article constitue un véritable engagement de garantie de maintien du pouvoir d’achat pour chaque salarié.